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Le Shivering chez le cheval
Le Shivering est un trouble neuromusculaire idiopathique chez le cheval également connu comme la « maladie des tremblements ». Cette affection est encore méconnue mais semble relativement fréquente et heureusement le plus souvent bénigne pour les chevaux.
Le Shivering est un trouble neuromusculaire idiopathique chez le cheval également connu comme la « maladie des tremblements ». Cette affection est encore méconnue mais semble relativement fréquente et heureusement le plus souvent bénigne pour les chevaux.
Quels sont les symptômes du Shivering ?
Dans la plupart des cas, le Shivering atteint les membres postérieurs du cheval provoquant des spasmes musculaires involontaires associés à une hyperflexion et abduction du membre. Les chevaux adoptent alors une position caractéristique de la maladie, postérieur fort relevé avec le sabot tourné vers l’extérieur s’en suivant par des tremblements avant que le cheval ne puisse reposer son membre au sol. Afin de se soulager, certains chevaux peuvent prendre des positions antalgiques et se camper ou tourner la tête du côté du membre spasmé.
En plus des autres symptômes, on observe souvent une élévation, plus ou moins importante de la queue.
Généralement et selon le degré d’atteinte du cheval, les signes cliniques apparaissent « à froid » et peuvent se déclencher lors de la préhension du pied, un reculé ou bien des virages serrés. On observe une disparition des symptômes lorsque le cheval est en mouvement et échauffé.
Dans de plus rares cas, la maladie du tremblement du cheval peut toucher les muscles de la face et de l’encolure (contractions spasmodiques des paupières, oreilles, joues et lèvres) ainsi que les membres antérieurs. Comme pour les postérieurs, on constate une hyperflexion du membre (au niveau du carpe) avec abduction. Plusieurs membres peuvent être atteints.
Les symptômes ont tendance à se manifester lorsque le cheval a entre 4 et 7 ans.
Causes et facteurs aggravants du Shivering chez le cheval
La maladie du tremblement peut toucher les chevaux, quelque soit leur race ou leur sexe, cependant les études montrent que les chevaux de grande taille et de race dite « lourde » sont atteints dans une plus grande proportion que les chevaux de petite taille et surtout les poneys. On observe également que les juments sont moins concernées par cette maladie que les hongres et étalons.
Le Shivering est encore méconnu et la cause de cette maladie reste encore indéterminée. De nombreux facteurs pourraient être mis en cause comme des troubles musculaires, neurologiques, hormonaux, origine infectieuse ou encore une prédisposition génétique. Cependant, une lésion nerveuse semble être l’hypothèse la plus vraisemblable dans l’explication des symptômes de la maladie du tremblement.
Il existe divers facteurs aggravants de la maladie dont le point commun est la stimulation nerveuse :
- Le stress où l’excitation
- Le froid
- La sédentarité
- Les sols glissants ou pentus
- La modification des aplombs
- La douleur
- Le travail intensif
Diagnostic du Shivering chez le cheval
Le diagnostic du Shivering repose uniquement sur l’anamnèse et les signes cliniques. En effet, les examens biologiques et d’imagerie ne sont pas déterminants pour le diagnostic de la maladie.
Les chevaux atteints de la maladie du tremblement peuvent présenter une démarche anormale « à froid » et saccadée ainsi que des défauts de propulsion, pouvant faire penser à d’autre maladies telles que le Harper ou la maladie du motoneurone.
Traitement et gestion du Shivering
A ce jour, il n’existe aucun traitement pour le Shivering. Cependant, les chevaux touchés par cette affection peuvent vivre normalement en respectant certaines consignes :
Conditions et lieu de vie adaptés :
La vie en box ferme est fortement déconseillée aux chevaux atteints de Shivering. Il est préférable d’opter pour une vie en prairie (sur terrains adaptés) ou assurer des sorties quotidiennes au paddock afin de limiter au maximum l’immobilité.
Éviter le froid :
En hiver, les chevaux peuvent être couverts pour limiter le froid. Les douches des membres à l’eau froides sont à éviter.
Éviter le stress :
Le stress peut être associé au transport, il convient de privilégier les moyens de transports confortables et de réduire la durée des voyages. La visite du maréchal peut également être source de stress de plus si le cheval a du mal à donner ses pieds.
Dans les deux cas, il est possible de tranquilliser les chevaux. La tranquillisation a d’ailleurs montré un effet bénéfique sur la diminution des spasmes.
Attention particulière sur les membres atteints :
Une blessure peut être la cause de douleur et aggraver les spasmes. La pose de protection peut également aggraver ces spasmes temporairement.
Suivi ostéopathique régulier :
A raison d’1 à 2 fois par an pour améliorer le confort du cheval.
Alimentation apropriée :
Dans certains cas, il a été observé une amélioration ou une stabilisation de l’état du cheval grâce à un régime alimentaire pauvre en glucides et riche en graisse. Il s’agit de l’alimentation préconisée pour les chevaux atteints de PSSM (maladie musculaire).
Travail régulier et adapté
Évolution du Shivering chez le cheval
Dans la majorité des cas, l’évolution de la maladie du tremblement est positive. Les symptômes se stabilisent ou ont une très faible évolution. Le pronostic est alors très favorable et le cheval peut continuer à vivre tout à fait normalement et même envisager un retour à la compétition. Il a même été observé des cas de rémission de la maladie sans traitement particulier.
Dans d’autres cas, le Shivering peut progresser rapidement avec une augmentation de l’intensité et la fréquence des spasmes. Suivant l’intensité de la maladie, une amyotrophie peut apparaître. Dans les cas moins sévères, les chevaux perdent de la puissance et leurs performances diminuent rendant les chevaux immontables et dans les cas les plus graves, l’amyotrophie rend les déplacements difficiles pour l’animal. Le pronostic est alors réservé à défavorable.
En définitive, la maladie du tremblement ou Shivering est une maladie neuromusculaire affectant principalement les postérieurs, qu’il est important de reconnaître. Suivant son intensité, elle est plus ou moins incapacitante pour le cheval et son pronostic diffère d’un individu à l’autre. Puisqu’il n’existe pas de traitement contre cette maladie, le bien-être du cheval passe avant tout par la mise en place de mesures hygiéniques limitant les facteurs favorisants.